Comment attraper une souris ? Guide rapide & solutions efficaces

Vous avez vu une souris ? Voici comment réagir immédiatement

Des crottes près du placard. Un bruit de grattement la nuit. Une silhouette furtive qui file le long du mur. Pas de doute : une souris s'est invitée chez vous. Et maintenant ? Il faut agir vite.

Pour attraper une souris rapidement, commencez par identifier ses lieux de passage. Les souris longent systématiquement les murs et les plinthes. Choisissez ensuite le bon piège : tapette mécanique classique ou nasse si vous préférez la relâcher vivante. Côté appât, oubliez le fromage des dessins animés. Optez pour du beurre de cacahuète, du chocolat ou des graines. Placez votre piège perpendiculairement à la plinthe, déclencheur face au mur.

Voilà pour la réponse courte. Mais attention : attraper une souris règle rarement le problème. Une souris visible cache souvent une colonie entière. Voyons comment procéder étape par étape.

Étape 1 : Confirmer l'ennemi – Souris ou rat ?

Avant de poser le moindre piège, une question s'impose. Avez-vous affaire à une souris ou à un rat ? Les méthodes diffèrent selon la taille de l'intrus.

L'indice le plus fiable ? Les crottes. Une crotte de souris ressemble à un grain de riz noir, mesurant 3 à 8 mm. Une crotte de rat, elle, évoque plutôt un noyau d'olive ou une petite banane : 1 à 2 cm de long. Cette différence est cruciale pour adapter votre stratégie.

D'autres signes peuvent vous guider. Des bruits de grattement dans les cloisons la nuit. Une odeur d'ammoniaque persistante près des recoins. Des traces de gras le long des murs (les rongeurs ont le pelage huileux). Vous pouvez aussi reconnaître une crotte de souris et ses dangers grâce à notre guide dédié.

Autre distinction importante : le terrier de rat se trouve généralement à l'extérieur, dans le jardin ou près des fondations. Le nid de souris, lui, se cache souvent dans l'isolation, les cartons ou les faux plafonds.

Les méthodes maison pour attraper une souris (et leurs limites)

Vous voulez tenter le coup vous-même ? C'est compréhensible. Passons en revue les solutions les plus courantes.

Les pièges mécaniques

La tapette reste un classique. Simple, économique, efficace sur un individu isolé. Pour ceux qui préfèrent le non-létal, la nasse permet de capturer la souris vivante et de la relâcher loin de chez vous. Un propriétaire bordelais nous a contactés après avoir attrapé trois souris en une semaine avec une nasse... pour découvrir qu'il en restait une dizaine dans les combles.

Les appâts qui fonctionnent vraiment

Le fromage ? Mythe tenace. Les souris préfèrent les aliments riches en graisses et en protéines :

• Beurre de cacahuète (le plus efficace)
• Pâte à tartiner chocolatée
• Graines de tournesol ou fruits secs
• Lardons ou morceaux de bacon

Ces appâts pour rat faits maison fonctionnent aussi très bien sur les souris. L'astuce : mettez une quantité minime. La souris doit déclencher le piège en essayant de récupérer l'appât, pas se servir sans effort.

Le DIY : pièges faits maison

Vous avez peut-être vu des tutoriels pour fabriquer un piège à rat maison avec une bouteille en plastique ou un seau. Le principe est simple : la souris grimpe, tombe dans le récipient, ne peut plus remonter. Ça peut fonctionner. Parfois. Mais sur une infestation installée, ces bricolages montrent vite leurs limites.

Les répulsifs naturels

Huile essentielle de menthe poivrée, feuilles de laurier, ultrasons... Les répulsifs naturels pour souris sont souvent présentés comme des solutions miracles. La réalité terrain est moins rose. Ces méthodes peuvent éloigner temporairement un rongeur. Elles ne règlent jamais une invasion en cours. Les souris s'habituent. Et elles reviennent.

Les méthodes radicales et les fausses bonnes idées

Face à une souris, certains veulent en finir rapidement. Quitte à tester des "remèdes de grand-mère" trouvés sur internet. Mauvaise idée.

Les mythes à oublier définitivement

Tuer des rats avec du sel ? Inefficace. Tuer un rat avec du chocolat ? Absurde. Du Coca-Cola ? Une légende urbaine. Ces méthodes ne fonctionnent pas. Les rongeurs sont néophobes : ils se méfient instinctivement de tout nouvel aliment. Et même s'ils en consomment, les doses nécessaires pour les tuer seraient colossales.

Sans compter l'aspect éthique. Ces méthodes sont cruelles, lentes et inefficaces. Double peine.

Les poisons en vente libre : un risque majeur

L'achat de poison pour les rats en supermarché semble être la solution de facilité. Elle peut vite tourner au cauchemar.

Premiers concernés : vos enfants et vos animaux domestiques. Les granulés colorés attirent les tout-petits. Les chiens et chats peuvent ingérer directement le poison ou un rongeur empoisonné. Résultat : urgence vétérinaire. Ou pire.

Autre problème fréquent : la souris empoisonnée va mourir... mais où ? Souvent dans une cloison, sous le plancher, derrière un meuble inaccessible. L'odeur de décomposition devient alors insupportable pendant des semaines. Nos techniciens voient ce scénario régulièrement.

Pour comprendre pourquoi l'utilisation amateur de produits chimiques pose problème, consultez notre article sur les erreurs fréquentes face aux rongeurs.

Pourquoi attraper une souris ne suffit jamais

Vous avez attrapé une souris. Félicitations. Mais le problème est-il vraiment réglé ? Rarement.

Les souris sont des reproductrices exceptionnelles. Une femelle peut avoir jusqu'à 8 portées par an, avec 5 à 12 petits par portée. Faites le calcul.

Au-delà du nombre, ce sont les dégâts invisibles qui inquiètent. Les souris rongent tout : câbles électriques (risque d'incendie), isolation thermique, emballages alimentaires, tuyaux. Elles contaminent les surfaces avec leur urine et leurs excréments. Salmonellose, leptospirose... les risques sanitaires sont réels.

Si vous constatez des dégâts importants ou des signes d'infestation avancée, il devient urgent de savoir que faire contre les rats et les souris avant que la situation n'empire.

La solution Nuisibook : expertise, sécurité et transparence

Après des semaines de lutte solitaire, beaucoup finissent par appeler un professionnel. Pourquoi ne pas le faire dès le départ ?

1. Un diagnostic expert

Le technicien certifié repère ce que vous ne voyez pas. Le fameux "trou de souris" par lequel elles entrent. Les nids cachés dans l'isolation. Les passages récurrents. Sans ce diagnostic précis, vous ne faites que traiter les symptômes.

2. Des produits professionnels sécurisés

Les partenaires Nuisibook sont certifiés Certibiocide. Ils utilisent des produits de dératisation professionnels placés dans des boîtes sécurisées à clé. Vos enfants et animaux domestiques ne risquent rien. L'efficacité, elle, est maximale.

3. Un prix transparent

L'idée reçue "c'est trop cher" freine beaucoup de particuliers. Pourtant, le coût d'une infestation non traitée (dégâts matériels, achats répétés de pièges, risques sanitaires) dépasse largement celui d'une intervention professionnelle.

Le prix d'une dératisation varie selon la surface à traiter et le niveau d'infestation. Sur Nuisibook, vous obtenez une fourchette tarifaire claire avant toute intervention. Pas de mauvaise surprise.

4. Qui paye ?

Vous êtes locataire ? La question se pose légitimement. Dans de nombreux cas, c'est au propriétaire ou au syndic de prendre en charge la dératisation. Avant d'avancer des frais, consultez notre guide sur qui paye la dératisation : locataire, propriétaire ou syndic.

Tableau comparatif : méthode maison vs expert Nuisibook